Dans la liste des maladies neurodégénératives qui est malheureusement trop longue, figure la sclérose en plaque. C’est une maladie franchement pas cool qui handicap énormément. Selon l'Arsep, en France, 100 000 personnes sont touchées par la sclérose en plaques (environ 5000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année) .
Cette vidéo me tient particulièrement à cœur, car j’ai des gens proches de moi qui en souffrent et j’aimerai au travers de cette vidéo apporter ma réflexion personnelle sur le sujet, qui je l’espère permettra d’aider le plus grand nombre.
Dans cette vidéos, nous allons voir ce qu’est la Sclérose en plaques, les effets de cette maladie sur le corps, comment elle est diagnostiquée pour enfin proposer des compléments aux traitements qui je l’espère encore une fois, pourra aider à combattre cette maladie.
Je ne parlerai pas ici des traitements, d’autres personnes sont mieux placées que moi pour le faire et si tu es toi-même concerné, je t’invite dès à présent à parler de ton expérience en commentaire.
Commençons.
La sclérose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune qui touche des individus génétiquement prédisposés mais qui semble déclenchée par des éléments environnementaux qui agissent comme des facteurs de dérégulation de l'immunité, d'inflammation et de dégénérescence des nerfs.
C’est du moins la définition de Wikipédia.
Cette inflammation touche la myéline qui est une gaine entourant les fibres nerveuses permettant la communication entre les différents neurones.
La dégradation de cette dernière a donc pour conséquence de provoquer des dysfonctionnement dans la communication entre les nerfs ce qui physiologiquement se traduit par des troubles d’ordre physique et moteur.
On retrouve notamment :
• Des troubles de la vue (vision double, perte de vision complète ou partielle, habituellement d’un œil à la fois, douleurs lorsqu’on bouge les yeux, mouvements oculaires involontaires, « voile » devant un œil). Ces troubles sont causés par une névrite optique. Ils constituent le premier symptôme dans environ 20 % des cas.
• Des sensations anormales (troubles sensitifs) : des douleurs brèves, des fourmillements ou l’impression de décharges électriques. Ces dernières sont surtout ressenties lorsqu’on bouge la tête.
• Un engourdissement des tremblements et une difficulté à contrôler ses mouvements ou une faiblesse dans un ou plusieurs membres et des pertes d'équilibre.
• Une fatigue anormale.
• Des spasmes ou des contractures musculaires parfois douloureux.
Les symptômes suivants, dont on parle moins souvent, peuvent également survenir (surtout lorsque la maladie évolue).
• Des difficultés d’élocution.
• De l’incontinence urinaire ou des troubles urinaires (envies pressantes, difficultés à vider sa vessie, infections urinaires, etc.)
• De la constipation.
• Une dysfonction sexuelle.
• Une paralysie partielle ou totale
• Des troubles de la mémoire, de l’humeur ou de la concentration.
Les symptômes dépendent de la localisation des plaques, c’est-à-dire de la partie du système nerveux qui est touchée par l'inflammation. Ils sont très variables d’une personne à l’autre, ainsi que d’une poussée à l’autre. Dans la majorité des cas, la maladie commence par un seul symptôme.
//Transition : Les différents types de sclérose
Dans l’évolution de la maladie, on observe 4 type de sclérose en plaque :
Type 1 : Poussée-rémission, rémittente ou cyclique
Cette forme de sclérose en plaques est la plus commune. Elle se développe par des périodes de poussées et de rémissions, c’est-à-dire qu’une poussée de symptômes aggravants surgit durant une période de temps, s’échelonnant entre quelques semaines à quelques mois, pour ensuite s’estomper partiellement ou totalement.
Type 2 : Progressive primaire
Cette forme connue mais peu représentée dans la population de gens touchés par la sclérose en plaque se développe dans une progression lente presque continue à partir du jour où le patient reçoit son diagnostic.
Type 3 : Progressive secondaire
Cette forme se découpe en deux phases distinctes. La première phase se caractérise par le type de poussée-rémission, c’est-à-dire en poussée de symptômes qui s’estompent partiellement ou totalement après une période de temps. La deuxième phase se caractérise par une aggravation constante des conditions du patient entrecoupée de courte période de rémission. Près de la moitié des gens atteints de la sclérose en plaques qui suivent le développement de poussée-rémission subiront cette forme de sclérose en plaques moins de dix ans après leur diagnostic.
Type 4 : Progressive récurrente
Cette forme, la plus rare, observe une évolution uniforme dans la dégradation des conditions de vie de la personne en plus de poussées occasionnelles.
Ce qui nous amène au diagnostic
// Transition Diagnostic : comment reconnait-on une sclérose en plaques ?
Il n’y a pas de test qui permette de diagnostiquer de façon certaine une sclérose en plaques. D’ailleurs, les erreurs diagnostiques restent fréquentes, car de nombreuses maladies peuvent se manifester par des symptômes ressemblant à ceux de la sclérose en plaques.
En général, le diagnostic repose sur :
• Des antécédents médicaux, avec un questionnaire médical qui permet d’établir l’historique des problèmes reliés au trouble et d’identifier, s’il y a lieu, les manifestations neurologiques antérieures.
• Un examen physique qui consiste à évaluer la vision, la force musculaire, le tonus musculaire, les réflexes, la coordination, les fonctions sensorielles, l’équilibre et la capacité de se déplacer.
• Une ponction lombaire qui consiste à prélever du liquide céphalo-rachidien (LCR) dans la région lombaire. Ce procédé permet de vérifier si le LCR – qui circule autour du cerveau et de la moelle épinière – présente une augmentation de certaines protéines et contient des molécules qui témoignent d’une production anormale d’anticorps.
• Un enregistrement de l'activité électrique qui permet de mesurer le temps que prend une information visuelle pour se rendre au cerveau.
• Une imagerie par résonance magnétique qui permet de visualiser les lésions dans la substance blanche (qui contient la myéline) du cerveau, du cervelet et de la moelle épinière.
• L'IRM représente le meilleur examen pour visualiser les lésions caractéristiques de la SEP
La sclérose en plaques est difficile à diagnostiquer et il faut généralement avoir subi 2 poussées ou plus, avec au moins une rémission partielle, pour confirmer le diagnostic.
On attribue à la sclérose en plaques de nombreux facteurs génétiques liés à l’environnement. Et à mon sens, dans la logique de la maladie c’est le cas. Voyons cela ensemble.
//Transition : Facteurs à risques
Parmi les facteurs à risque, on observe 3 facteurs d'environnement principaux qui sont susceptibles de provoquer voir d’aggraver la maladie, à savoir : l'action d'une bactérie intestinale, l'alimentation moderne, le stress.
Je reparlerai dans une prochaine vidéo de l’action des bactéries intestinales mais sachez dès à présent que toute cause d’acidité dans le corps aura pour effet d’aggraver la sclérose.
Parmi les problèmes liés à l’environnement on retrouve notamment :
Le tabagisme est un facteur de risque indépendant de développer une sclérose en plaques.
L' alcoolisme.
L'obésité au moment de l'adolescence
Une étude épidémiologique conduite dans 27 pays (29 populations réparties de par le monde) a conclu à une corrélation « très significative » entre le fait de consommer du lait et la prévalence de la sclérose en plaques. Et il existe un lien entre tout cela.
//Transition : Un lien étroit entre SEP et environnement
Si vous avez regardé mes précédentes vidéos, vous pouvez deviner à l’avancer ce que je vais dire. Qu’il s’agisse du stress, de l’alcool, des drogues ou des produits laitiers, tout ces produits sont acidifiants pour le corps. Et l’acidité provoque de l’inflammation.
Mon avis sur la question est le suivant : La Sep est tout simplement l’évacuation de l’inflammation du corps par la myéline. Dans ma vidéo sur la génétique et maladies, je parlais du lien faible. Dans le cas de la sclérose en plaques, il s’agit de la myéline. L’idée serait donc de parvenir à combattre l’inflammation à la racine pour contrer les effets de la maladie.
Mais il ne faut pas oublier les problèmes intestinaux
//Transition : Des problèmes intestinaux
Une chose dont je n’ai pas encore parlé est la corrélation entre la SEP et les problèmes intestinaux. La plupart des maladies auto immunes sont liées à une dégradation même partielle de l’intestin à cause de l’inflammation. L’idée serait donc d’aider le corps à le réparer pour pouvoir mieux lutter contre la SEP et qu’à terme ce soient l’estomac lui-même qui se charge de l’acidité plutôt que la myéline. Ce qu’il faut garder à l’esprit c’est que le système digestif est la première barrière de défense du corps et que ce n’est qu’une fois endommager que l’acidité peut se répandre autre part. Il serait donc primordial d’aider le système digestif à récupérer son état d’antan dans le processus de lutte contre le SEP. Et pour cela je vais vous présenter à nouveau un super aliment : Le psyllium blond.
On a parlé de l’acidité, de l’intestin, mais ou ne sait toujours pas quoi manger. Ça fait beaucoup d’information à digérer, du coup voici quelques pistes.
//Ce qu’il faut faire et manger
Eviter au maximum le stress, les produits acidifiants ( laits, céréales, viande rouge, alcool, cigarette ) et consommer plus de légumes et des jus de légumes( notamment verts )
Prenez en parallèle du psyllium blond pour aider votre intestin à se réparer.
Et surtout, souriez à la vie.
Sources :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Scl%C3%A9rose_en_plaques
https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=sclerose_plaques_pm
https://asprs.qc.ca/