Le cholestérol est un vrai problème, c’est un fait. Chaque jour de nombreuses personnes développent des pathologies liées à un taux de cholestérol élevé. C’est une substance qui présente en de trop grande quantités peut provoquer des maladies.
Le cholestérol est un lipide de la famille des stérols qui joue un rôle central dans de nombreux processus biochimiques. Le cholestérol tire son nom du grec ancien chole qui signifie la(bile) et de stereos (solide), car il fut découvert en 1758 sous forme solide dans les calculs biliaires par François Poulletier de La Salle. Mais ce n'est qu'en 1814 que le chimiste français Eugène Chevreul lui donna le nom de cholestérine.
Le mot « cholestérol » désigne une molécule unique. Ce qui signifie que les termes de « bon » et « mauvais cholestérol » ne servent pas à désigner deux molécules différentes, mais font référence aux lipoprotéines de haute densité (HDL) et lipoprotéines de basse densité (LDL),qui sont les transporteurs du cholestérol dans le sang.
Le cholestérol est une graisse naturelle essentielle au fonctionnement de l’organisme. Le corps en produit en moyenne 3000mg par jour lorsqu’il fonctionne normalement.
Parmi ces 3000mg, 2000mg sont utilisés par le foie et 1000 par les cellules de notre corps. Il s’agit d’un élément clé pour le corps.
Les membranes de nos cellules qui permettent de faire les échanges avec l’extérieur en sont en partie constituées, le cerveau est composé à 30% de cholestérol, la gaine de myéline qui permet la communication des nerfs en est composé, la vitamine D est produite à base de cholestérol et certaines hormones en sont dérivées notamment les hormones sexuelles et le cortisol pour ne citer qu’elles. Mais le cholestérol est avant tout connu pour être pansement gras qui agit comme une couche protectrice sur nos artères.
Nous reviendrons sur ce point plus tard, car la mauvaise réputation du cholestérol provient justement de cette utilisation particulière qu’en fait le corps.
Au vu de ce qui vient d’être dit, il est légitime de se demander comment le cholestérol pourrait être mauvais pour nous, vu qu’il est à la base même du fonctionnement du corps, des échanges énergétiques dans les cellules mais aussi de nos mouvements par la communication entre les nerfs.
Par expérience je dirai qu’en de trop grosse quantité, tout peut devenir un poison. Boire de l’eau est une bonne chose, mais trop en boire peut fatiguer nos reins et nous déminéraliser. Manger des légumes est une bonne chose mais trop en manger peut provoquer des troubles digestifs et ainsi de suite. Concernant le cholestérol, j’aime comparer sa surproduction à la surproduction de mucus, en cas d’inflammation chronique notamment. Il s’agit d’une substance utile au corps, se voit produit en grandes quantités pour le protéger, pour finir par être une gêne pour ce dernier, le problème à l’origine de ce cette surproduction n’étant de fait jamais réglé.
D’ailleurs, qu’en est-il de ce problème ? Pourquoi produisons-nous autant de cholestérol et pourquoi en est-il amené à boucher nos artères ?
Dans nos artères, il y’a 3 phases dans lesquelles le cholestérol pourrait être impliqué
Tout d’abord on va avoir une lésion de la paroi artérielle, dû à de l’inflammation, elle-même liée à de l’acidité présente dans notre corps au travers du stress ou d’aliments néfastes à notre corps.
Le foie envoie alors du cholestérol, qui se plaque sur la paroi comme on poserai de la crème sur la peau après une brûlure pour la protéger et le corps termine son action par l’envoie de calcium au niveau de la zone concernée afin de commencer à cicatriser
Le truc c’est que tant que le problème inflammatoire perdure, le cholestérol continuera à s’accumuler indéfiniment ce qui va à termes boucher l’artère et créer les problèmes qui nous font finir sur un lit d’hôpital et pour lesquelles le cholestérol a si mauvaise réputation. Il faut considérer le cholestérol dans les artères comme une crème qui va tenter de protéger et cicatriser la brûlure causée par nos conditions de vie. Les traitements eux, ne font que masquer le problème sans prendre en compte le fait qu’il s’agisse en réalité d’une solution d’urgence que le corps met en place de lui-même vu que rien ni personne d’autre n’a pris en compte l’urgence du problème.
Du coup est ce que le problème c’est vraiment le cholestérol ?
Si on s’intéresse aux aliments anti-cholestérol, comme la margarines ou autres produits allégés ils sont tout bonnement inutiles. Il est vrai que les acides gras trans provenant notamment des huiles chauffées sont mauvais pour le corps car ils ne contiennent que peu d’éléments assimilables par ce derniers et contiennent beaucoup de déchets.
Mais le gras n’est pas vraiment le problème vu que ce qu’on considère comme le bon le mauvais cholestérol n’en est même pas.
Quand on parle de cholestérol, on le classifie généralement en deux catégories :
Le Cholestérol LDL => Mauvais cholestérol
Cholestérol HDL => Bon cholestérol
Et dans les faits parler de bon ou mauvais cholestérol n’a pas de sens car LDL et HDL sont des lipoprotéines. En sommes elles ne sont même pas des matières grasses. Ce sont des protéines de transports, qui vont permettre de transporter le cholestérol dans le sang et donc de faire varier le taux de cholestérol sanguin.
Le LDL apporte le cholestérol là où il y en a besoin ( par exemple dans les artères ) et le HDL rapporte le cholestérol utilisé ou en excès vers le foie pour qu’il soit recyclé ou utilisé pour fabriquer de la bile. Si le LDL est considéré comme le mauvais cholestérol, c’est parce qu’il fait augmenter le cholestérol sanguin quand le HDL, le bon cholestérol, le fait baisser car rapporte au foie le cholestérol excédentaire.
Dans les faits il n’y a pas de bon ou mauvais cholestérol, il s’agit juste d’un circuit crée par deux lipoprotéines : Le ldl qui part du foie vers les artères et le hdl des artères au foie
Mais d’ailleurs elle vient d’où cette croyance selon laquelle les acides gras sont mauvais pour le corps et à l’origine d’une surproduction de cholestérol ?
Dans les années 50, Ancel Keys un scientifique américain travaillant sur les relations entre l’alimentation et la santé publia une étude qui fut le début de la guerre contre le gras et notamment les acides gras saturés.
Son étude comportait 22 pays et avait pour but de voir s’il y avait une corrélation entre le risque d’attaques cardiaques et la consommation de gras. Le problème c’est que la majorité des pays étudiés ne collaient pas à théorie de l’étude selon laquelle plus on consommait de gras, plus on avait de chance d’avoir une attaque cardiaque. La France par exemple avait une consommation de gras beaucoup plus élevé que les autres pays mais pourtant avec un très faible taux de risques cardiovasculaires. La France fut alors disqualifiée de l’étude.
Pas de bol.
Du coup notre cher Ancel a tronqué les résultats et choisi 7 pays parmi les 22, à savoir ceux qui allaient dans le sens de sa théorie.
A partir de là l’étude était biaisée.
Avec les pays qu’il conserva, il put tracer une droite reliant consommation de gras et risques d’attaques cardiaque. Il put alors conclure que : Plus on consomme de gras, plus le risque de faire des attaques cardiaques est grand.
La théorie fut remise en cause à de nombreuses reprises mais comme il était une autorité internationale, on l’a gardé. De là vient la croyance que le gras est mauvais pour la santé.
Encore de nos jours, dans les cours de nutrition on dit qu’il ne faut pas manger d’acides gras, notamment saturés.
En réalité le gras est nécessaire au fonctionnement du corps et notamment du cerveau, et il peut même aider à combattre l’inflammation. Dire qu’il est mauvais pour le corps n’a pas de sens.
Si l’on prend mon cas, je ne consomme quasiment aucun produit gras. Et pourtant, lors de mon dernier bilan sanguin j’observe un taux de cholestérol à 2,15, soit très au dessus de la moyenne. Au vu de ce que je sais aujourd’hui concernant le cholestérol, je l’expliquerai par une récente période assez stressante qui a provoqué pas mal d’inflammation dans mon corps, chose que je ressentais en permanence. Et de la même manière, j’étais très pris par le travail et je me suis mis à consommer plus de café que d’habitude. Après avoir pris conscience du problème, j’ai fait les rectifications nécessaires en termes d’alimentation et d’habitudes de vie, et tout revient petit à petit à la normale.
Alors qu’est ce que j’ai fait et que faut-il manger ou éviter de consommer si l’on veut maintenir des taux normaux de cholestérol ?
Déjà le stress est un énorme facteur d’inflammation. Si vous êtes en proie au stress, je ne peux que vous conseiller de débuter ou de reprendre la méditation, ne serait-ce que 5 minutes par jour ou bien simplement de vous arrêter quelques secondes et de prendre de grandes inspirations lorsque ca va pas.
En terme d’alimentation, éviter ce qui peut enflammer le corps et provoquer un haut taux d’insuline (Nourriture industrielle, produits céréaliers, viande rouge, café, alcool et tabac ).
A contrario les bonnes graisses sont nécessaires au corps et une baisse de consommation d’oméga 3 peut poser problème. Si vous voulez vous recharger en oméga 3 je vous conseille de consommer des oléagineux (noix, noisettes, amandes), des huiles extraites à froid ou encore des huiles de poisson…
Enfin il reste important de consommer des aliments alcalinisant et riches en de vitamine C notamment présents dans les fruits et légumes, que vous pouvez aussi bien consommer sous forme de jus pour en faciliter l’absorption.
S’il y avait une chose à retenir ce serait que le cholestérol n’est pas un problème en lui-même mais une adaptation du corps à un rythme de vie qui ne lui convient pas. Et dès lors, si l’on comprend les tenants et les aboutissants, il est facile d’aller dans le sens du corps et de l’aider à arrêter un processus de survie qui est une véritable bombe à retardement si il se poursuit trop longtemps.
Voilà c’est la fin de cette vidéo assez dense pour le coup. J’espère qu’elle te sera utile et qu’elle te permettra d’affiner ta perception du problème.