Dans le premier épisode de la saison 3 de Dr House, Richard, paralysé moteur plonge avec son fauteuil roulant dans sa piscine.
Dans cette vidéo on va essayer de voir ce qui a poussé Richard à plonger malgré son handicap et si il est possible de trouver la maladie de Richard sans les tests cliniques ni les opérations que House lui a fait endurer et finir par proposer un protocole de soin sur le long terme en utilisant la naturopathie.
Cette vidéo me permet de tester un nouveau format en croisant fiction et naturopathie. Donc si la vidéo vous plaît, n’hésitez pas à m’en faire par en commentaires.
Plonger dans une piscine quand on est handicapé moteur c'est assez perturbant comme geste quand on sait pertinemment qu’il nous sera impossible de remonter à la surface…. A moins que
En premier lieu on tend à penser à une tentative de suicide de la part de Richard au vu de ses antécédents, de ses multiples pathologies et de la vie qu'il mène. Après tout, il est handicapé depuis des années, a été charcuté un bon nombre de fois et la seule chose qu’il est capable de faire, ou du moins de ressentir, c’est de la douleur, de la souffrance. Vu comme ca, il s'agit en effet d'une piste non négligeable.
Mais certains indices tendent à faire penser qu’il s’agit d’autre chose. Voir même que son handicap moteur et sa tentative de suicide soient liés.
House s’acharnant sur son cas au vu de ses antécédents lui fait faire différentes opérations qui doivent être interrompues à cause de son état de santé qui devient critique lors de ces dernières. Et de toute façon ces opérations ne mènent à rien. Preuve en est qu’au final, House finit par trouver la pathologie de Richard en sautant dans une fontaine à la suite d’un footing car il avait beaucoup trop chaud.
Durant l’épisode, on apprend qu’il s’est fait opérer d’une tumeur au cerveau il y’a 8 ans. Cette tumeur fut la cause de la plupart des examens, House pensant qu’il y avait quelque chose à creuser là dedans, il décida de littéralement creuser en lui ouvrant à nouveau le crane. Car la paralysie de Richard est survenue suite à son opération il y’a 8 ans. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle on a pensé à première vue au suicide : Richard se retrouve a la fois une tumeur au cerveau et une paralysie des membres, mauvaise journée pour Richard.
Tout comme House en fin d’épisode, il semblerait que Richard ait lui aussi chaud et certains symptômes récurrents depuis son opération vont dans ce sens. On peut notamment citer une sécheresse oculaire, de violents maux de têtes, des douleurs généralisées, de la fièvre et le fait qu’il urine très souvent.
Au vu de ces symptômes, on peut considérer sans prendre trop de risques que Richard souffre d’un problème inflammatoire. Gardez ça en tête, on y reviendra plus tard. Une inflammation oui, mais où est surtout pourquoi ?
Après avoir fait trempette, house tape à la fenêtre de Cuddy en lui expliquant que ce qui a poussé le patient à plonger est le fait que son cerveau brûlait et qu’il avait une dérégulation de l’hypothalamus.
Il poursuit en disant que sa maladie provient probablement du fait que le tissu cicatriciel de l’hypothalamus appuie sur l’hypophyse et que ce problème serait dû à une insuffisance surrénale.
Okay, faisons une petite pause pour comprendre tout ça. Dans le cerveau, l’hypophyse et l’hypothalamus sont collés l’un à l’autre. Ces deux organes gèrent la production de dopamine qui permet le mouvement. Durant son monologue, House explique que le cerveau du patient brûle, littéralement. Le cortisol qui est produit par les glandes surrénales a un effet d’anti inflammatoire et est tout aussi nécessaire à l’hypophyse et l’hypothalamus pour produire la dopamine qui elle-même est nécessaire au mouvement des muscles.
House conclut en annonçant qu’il s’agit donc de la maladie d’Addison.
A la fin de l’épisode, Cuddy décide de lui faire une injection de Cortisol et après quelques instants, miracle, le patient se lève.
Mais la question qu’on est en droit de se poser est : Qu’aurait fait un bon médecin à la place de House. Et surtout, tous ces tests et ces opérations étaient-elles nécessaires afin de déterminer la cause de sa maladie ? Je veux dire, était-il nécessaire de l’ouvrir à nouveau pour vérifier si cela venait ou non de sa tumeur ?
Tout à l’heure, je disais qu’au vu des symptômes annoncés, on pouvait se douter que la cause était inflammatoire. Ce qu’on a en données c’est une sécheresse des yeux, des migraines, de la fièvre et le fait qu’il urine souvent, très souvent.
En fait, le dernier symptôme est très certainement le plus intéressant car il nous donne un indice majeure sur la zone centrale touchée et à traiter : les reins. Il est normale d’uriner, mais un dérèglement à ce niveau là a de fortes chances de nous pousser à uriner de manière anormale. On a donc une maladie inflammatoire et des reins qui ne fonctionnent plus correctement. Ce qui est d’autant plus intéressant, c’est que les reins ont un rôle majeur concernant le fait de gérer l’acidité du corps et des inflammations qui en découlent. Et ce notamment grâce à leurs glandes.
Les reins possèdent en effet des glandes situé à leur sommet, que l’on appelle glandes surrénales. Ces dernières ont pour travail de produire le fameux cortisol, une hormone qui si elle est insuffisante peut provoquer une insuffisance du fonctionnement de l’hypophyse ou de l’hypothalamus. On tient une piste.
Et cette insuffisance peut elle-même provoquer une paralysie des membres. La boucle est bouclée.
Bon là on va dire que je triche parce que je connais la fin de l’épisode mais beaucoup d’indices sont visibles sur le patient bien qu’on en parle que très peu dans l’épisode. Parmi ces indices on peut notamment citer le fait que le patient se plaint à sa manière de ses troubles digestifs, la teinte de sa peau est anormale, sa tension artérielle est trop basse et c’est d’ailleurs à cause de sa tension que l’on a dû interrompre une opération. On peut encore citer ses analyses de sang qui dénotent d’une insuffisance de cortisol. Et en cherchant un peu, on peut encore en trouver pas mal.
Du coup à la question : Était-on obligé de passer par tous ces tests pour découvrir la maladie de Richard, la réponse est non. Qui plus la maladie D'Addison se détecte assez Facilement. En règle général, on va voir le médecin quand on a une asthénie majeur (comprendre par là une fatigabilité à l’effort, une dépression et une impuissance sexuelle ce qui était le cas de Richard). Ces problèmes sont de bons marqueurs de la maladie d’Addison et dans des circonstances normales, la maladie de Richard aurait été repérée bien plus facilement et surtout plus tôt.
Mais qu’en est-il dans le cadre de la naturopathie ? Est-ce qu’on bon Naturopathe aurait pu soigner notre ami Richard pour de bon, car je le rappelle, le traitement au cortisol instauré par Cuddy est un traitement d’appoint à prendre toute sa vie, le problème au niveau des glandes surrénales n’était de fait pas réglé.
Et surtout, un naturopathe aurait-il pu soigner Richard sans douleur ?
Avant d’y répondre, il faut répondre au pourquoi.
Pourquoi Richard a-t-il développé cette maladie et les symptômes qui en découlent ?
Qu’est ce qui a provoqué cet arrêt de production de cortisol ? Et surtout, pourquoi avait-il un problème aux reins ?
Commençons par les reins.
Pourquoi les reins ? Parce que ce sont eux qui s’occupent d’évacuer l’acidité par les urines.
En Naturopathie, on considère deux causes principales aux maladies : L’acide et la colle. L’acide provoque toutes les maladies inflammatoires qui font mal, ce qui est le cas ici. Quand je parle d’acide, je ne parle pas de jus de citron mais d’aliments ou substances qui une fois introduites dans le corps l’acidifient, et parmi ces aliments on retrouve notamment le café, l’alcool, le tabac, la viande etc.
La maladie dépendra quant-à-elle de comment le corps gère cet excédent d’acide. En fonction de l’organe touché on obtiendra des symptômes et maladies différentes. Ici, on observe un épuisement des glandes surrénales qui, à force de lutter contre l’inflammation, ont fini par s’épuiser et arrêter de produire la fameuse hormone liée au bon fonctionnement du cerveau et donc des mouvements du corps.
On aurait d'ailleurs pu s'en douter avec l'insuffisance en cortisol dans la prise de sang.
Dans le cas présent, cette inflammation s’est ensuite répandue dans le cerveau, les glandes surrénales ne pouvant plus assurer la lutte contre l’inflammation, ce qui a poussé Richard à plonger dans la piscine en début d’épisode car il avait trop chaud.
On retombe sur nos pattes.
Mais concrètement, comment lutter contre cet acide et qu’aurait pu faire la famille de Richard pour l’aider ?
Comme je viens de le dire, il existe beaucoup d’aliments qui une fois dans le corps font baisser son Ph et créent de l’inflammation à répétition qui si non traitée, provoque à termes un épuisement globale du corps et des organes sensés réguler cette inflammation.
Et si il existe des aliments acidifiants, il en existe forcément qui ont l’effet inverse. Les légumes en font parti, mais il en existe bien d’autres.
L’idée ici serait d’inclure dans son alimentation des aliments basifiants pour contrer l’acidité et permettre au corps de commencer à se réparer plutôt que de brûler de l’intérieur.
Et pour ça, une solution serait de consommer par exemple des jus de légumes pour non seulement basifier mais fournir au corps les vitamines et minéraux dont le corps manque car ces derniers sont utilisés pour lutter contre l’inflammation et se reconstruire, le corps de Richard étant très largement carencé. Le truc avec les jus de légumes, c’est qu’ils permettent de concentrer les vitamines et minéraux de plusieurs kg de légumes en un verre, ce qui en rend l’assimilation beaucoup plus simple.
Un autre protocole serait celui du jeune et notamment le jeûne sec, sans eau ni nourriture. Le jeune permet de mettre au repos le système digestif et donc de permettre au corps de se focaliser sur sa réparation plutôt que la digestion. Qui plus est, il y’a besoin d’eau pour créer de l’inflammation, et quand on jeûne sec, on ne boit pas.
Enfin, à côté de cela, un naturopathe aurait pu proposer l’utilisation de certaines plantes ayant des propriétés anti-inflammatoires très intéressantes comme le curcuma et proposer au patient de suivre des séances de réflexologie pour accélérer le processus de réparation des organes.
Toutes ces solutions sont cumulables mais il faut être honnête : Faire récupérer un corps aussi atteint prend du temps, beaucoup de temps.
Et seul des injections régulières et Cortisol permettront à Richard de se mouvoir le temps que son corps récupère, si un jour il suit un tel protocole.
La naturopathe peut permettre au corps et ses organes de récupérer mais cela prend du temps, quand les traitements, eux agissent tout de suite, bien qu’ils ne soient que des substituts de ce que le corps devrait normalement pouvoir produire de lui-même.
Ce qu'il faut bien comprendre que même si la Cortisol a permis à Richard de marcher à nouveau, il ne faut pas oublier que son système n’est en rien relancé. Il s’agit juste d’une solution de secours. Autrement dit, tant qu’il n’aura enclenché un processus de réparation et régénéré ses glandes surrénales, son corps ne produira pas de cortisol et Richard devra régulièrement s’en injecter, auquel cas, il perdra à nouveau l’usage de ses membres.
Après pour être tout à fait honnête, relancer complètement le système et rendre les glandes surrénales à nouveau effectives et capables de produire suffisamment de Cortisol demande du temps, peut être plusieurs années dans certains cas et une aide médicale est indispensable pour pouvoir vivre normalement, le temps que la crise passe.
Dans le cas présent, l’alliance de la naturopathie et de la médecine est indispensable. Selon-moi les deux vont de pair et c’est ce que j’essaie de développer au cours de mes vidéos.
Sur ce je te souhaite une excellente fin de journée et on se dit à très bientôt pour la prochaine vidéo,