Le 2 Mars 2011, Steve Jobs faisait la présentation de l’Ipad 2 le nouveau bijou d’Apple à l’occasion d’une Keynote bien qu’il soit très affaibli.
7 Mois plus tard, le 5 Octobre 2011, Steve Jobs décède de son cancer du Pancréas qu’il combattait depuis plus de 8 ans déjà.
Après sa mort, le monde médical s’enflamme et commence à considérer et répandre l’idée qu’il est mort à cause de son régime alimentaire et de son obsession à vouloir se soigner par des méthodes alternatives plutôt que d’appliquer des opérations médicales lourdes comme la chirurgie. La question ici est surtout idéologique car elle confronte deux manières de voir la maladie.
La première est celle de la médecine moderne qui considère la maladie comme un ensemble de symptôme et qu’à partir du moment où l’on fait taire le symptôme il n’y a plus de problème. T’as mal à la tête ? Prend un doliprane ! T’as un cancer ? Fais une opération ou de la chimio. A contrario, les médecines alternatives considèrent le corps dans son entièreté. Ici il n’est pas question de symptômes mais de terrain. Les maladies sont les symptômes d’un empoisonnement, d’une dégradation du terrain et leur symptômes sont des manifestations de cet empoisonnement. Le principe de la naturopathie, de l’ayurveda ou encore de la médecine chinoise, est d’aller à la source, de soigner le terrain pour faire disparaître tous les symptômes qui en découlent.
Ce qu’il faut garder à l’esprit, c’est que derrière tout ce remue-méninges, il y’a une guerre idéologique et économique car la médecine et la maladie, ça rapporte.
Mais revenons à notre sujet de base.
Steve Jobs est-il vraiment mort à cause de son alimentation ? Son obsession était-elle vraiment injustifiée ? Ou bien était-ce le contraire ?
Pour comprendre un peu tout ça, il faut revenir quelques années en arrière.
En 2003 on lui découvre un cancer du pancréas et on l’invite à se faire opérer mais il refuse.
En 2004, il accepte finalement l’opération : une opération de Whipple consistant à enlever la tête du pancréas, la vésicule biliaire, une partie de l’intestin et de l’estomac. Cette opération lourde était annonciatrice de l’évolution de son cancer et du fait des métastases qui avaient commencé à se propager.
Une métastase, c’est le moment où le cancer n’est plus seulement présent dans son nid de base, mais qu’il s’est aussi installé dans d’autres parties du corps. L’idée derrière la métastase, c’est que certaines cellules cancéreuses se sont détachées de la tumeur de base pour circuler par la lymphe ou le sang afin de s’installer dans un nouvel organe, et de s’y développer à nouveau. On parle alors de cancer généralisé. Dans le cas de la métastase, et du cancer en général, le terrain possède une place prépondérante. On y reviendra en fin de vidéo.
En Avril 2009, Steve Jobs se rendit en Suisse où il suivit un traitement expérimental prometteur de radiothérapie. Il s’agit d’utiliser une molécule pour transporter un peptide radioactif au niveau de la tumeur. Cette thérapie ayant échoué, il subira une transplantation du foie dans le Tennessee, à son retour aux USA.
La suite, vous la connaissez.
Mais du coup, qu’aurait-il dû faire ou ne pas faire ?
Avant d’y répondre, il y’a un point que j’aimerai aborder, qui concerne le type de cancer dont il était atteint et son taux de survie.
Son cancer, une tumeur endocrine des îlots de Langherans, est un cancer très mal connu de la médecine et le pronostic de base était très mauvais, preuve en est du traitement expérimental qu’il a subi en 2009. En règle générale, on estime qu’avec un « traitement classique » le taux de survie pour ce type de cancer est de 1 à 4% dans les 5 années qui suivent le traitement.
Rappelons qu’entre la découverte de son cancer en 2003 et la date de son décès, 8 ans se sont écoulés.
En second lieu, on peut considérer que son opération, en 2004, n’a rien arrangé car premièrement elle n’a pas eu les effets escomptés, mais surtout, il est difficile pour le corps de s’auto réparer une fois qu’on lui a enlevé un bout de plusieurs organes.
Le troisième point à soulever est celui de la radiothérapie en Suisse qui n’a rien arrangé et l’a forcé à faire une transplantation de foie, qui, selon moi, est le clou qui a fermé le cercueil.
Avant sa greffe, Steve Jobs présentait une métastase qui risquait très fortement de contaminer le nouveau foie. Ici le problème est double : Non seulement le cancer risquait de se répandre dans le nouvel organe reçu, mais aussi à une vitesse avancée à cause du traitement antirejet de la greffe. Le système immunitaire a pour but de se débarrasser des corps qu’il considère comme étranger, le cancer en faisant parti. Lors d’une greffe, on prodigue des médicaments ayant pour but d’annuler la réponse immunitaire afin que ce dernier ne rejette pas le nouvel organe qui sera considéré comme étranger par le corps. En conséquence, la seule défense qui régissait la lutte contre le cancer a été anéantie par le traitement antirejet de la greffe.
En résultera la mort de Steve Jobs, deux ans plus tard.
Dans ce que je viens de dire, il y’a deux point que l’on peut déjà noter :
Le premier c’est que même si il avait subi l’opération en 2003 il serait tout de même mort du cancer, peut être même plus tôt. En réalité, le cancer était déjà beaucoup trop avancé avant 2003 pour être traité de manière conventionnel.
Le second, c’est qu’en 2003, son cancer était déjà à un stade avancé et que comparativement au temps de survie moyen, Steve Jobs était bien au dessus et ce, certainement grâce à son alimentation que l’on met justement en cause dans son décès.
Le dernier élément dont je ne vous ai pas parlé et que vous trouverez en description, concerne la cause probable du cancer de Steve Jobs et le temps qu’a mis la cellule cancéreuse à se développer jusqu’à atteindre la taille qu’elle avait en 2003, lors de son diagnostic.
En réalité la première cellule cancéreuse serait apparue à l’âge de 24 ans et se serait développée jusqu’à l’âge de 48 ans pour atteindre la taille qu’elle avait en 2003 lors de son diagnostique. 24 ans c’est énorme quand on sait qu’en règle générale une cellule cancéreuse met seulement quelques années avant d’être assez grosse pour pouvoir être dépistée.
Et en réalisant cela, je ne peux m’empêcher de me dire que l’alimentation a été le facteur clé ayant permis de ralentir la propagation de sa tumeur.
Maintenant que cela est posé je vais faire un petit point pour expliquer ce qu’est le terrain et pourquoi il est primordial pour éviter le développement des maladies. Encore une fois on va devoir confronter les deux types de médecine. En médecine moderne, on considère que si on développe un cancer, bah on développe un cancer. Et puis c’est tout. Il n’y a rien à comprendre, d’ailleurs on y comprend pas grand-chose. Le cancer s’est développé, c’est comme ça, ta gueule. Maintenant qu’il est présent, on va essayer la chimio, si ça marche pas, on va opérer et si ça marche pas, bah…
Bon en réalité, on a aujourd’hui des pistes et on arrive à comprendre certains trucs une fois qu’il s’est installé, mais on est incapable de le prévenir correctement ni de savoir d’où ca vient. On sait juste qu’il existe des éléments cancérigènes comme la cigarettes ou encore que le stress peut accentuer le problème mais c’est tout.
En naturopathie, on considère que le corps est intelligent. Par là j’entends qu’on considère qu’il y’a des raisons pour lesquelles on tombe malade ou développe telle ou telle maladie, c’est beaucoup moins hasardeux qu’il n’y paraît et le terrain est le facteur clé au développement des maladies. On croit à tord que l’on tombe malade à cause des microbes. Alors que justement, les microbes sont présent parce qu’on est déjà malade. Et la je sens que je vous ai embrouillé. Autre exemple. Si vous avez une poubelle sale, les mouches vont tourner autour. A ce moment là vous avez deux choix : Essayer de virer les mouches ou bien nettoyer la poubelle.
Virer les mouches revient à utiliser de la chimio ou une opération. Ça règle entre guillemet le symptôme mais pas la maladie vu que les niveaux de globules blancs restent anormaux même plusieurs années après la relative disparition de la maladie et qu’il n’est pas rare de voir un autre cancer se développer ailleurs quelques années plus tard. Nettoyer la poubelle revient à nettoyer le terrain. Si le corps est clean, alors il ne sera pas accueillant pour le cancer et autres potentielles maladies.
Une fois le terrain encrassé, il est facile pour le cancer de se balader, voir même de transmettre le cancer à une personne non cancéreuse par une injection. C’est ce que nous verrons plus en détails dans une vidéo réponse à Dirtybiology sur ce même sujet.
Bon, comme vous l’aurez compris, les traitements médicaux avaient très peu de chances de réussite et il était probablement trop tard pour qu’ils aient un quelconque effet positif sur la récession de sa tumeur. Sans même parler de sa greffe, qui selon moi est la pire décision prise dans ce processus de guérison, bien qu’à ce stade il n’avait pas d’autres choix au vu de l’avancée de la maladie.
Mais du coup, qu’aurait-il dû faire ?
Steve Jobs mangeait bien, il se nourrissait principalement de fruits et légumes et jeûnait périodiquement.
Et je pense que c’est sur ce dernier point qu’il aurait dû insister et ce pour deux raisons.
Premièrement, les cellules cancéreuses se nourrissent de sucre, et en les privant de leur nourriture, elles peuvent difficilement continuer à se propager.
En second lieu, le jeûne va cannibaliser les cellules mortes pour en créer des saines. En d’autres termes, le corps utilisera dans ce cas les cellules cancéreuses considérées comme mortes pour créer de nouvelles cellules, qui elles seront saines. C’est ce qu’on appelle l’autophagie. D’ailleurs, de nombreuses recherches sont en cours sur la symbiose entre jeûne et chimiothérapie car le jeune permettrait de la rendre plus efficace.
Mais malheureusement, ce protocole est impossible sans système immunitaire. Le jeûne marche bien, très bien, mais il mobilise le corps dans son entièreté pour se régénérer. Le problème dans le cas de Steve Jobs étant qu’avec son opération en 2004, une partie de ses organes, dont l’estomac et l’intestin qui sont au centre de tous les échanges du corps ont été retirés, ce qui empêche le corps de pouvoir mobiliser toutes ses ressources pour lutter contre le cancer, sachant qu’avant l’opération son corps était déjà incapable de lutter contre ce dernier. Enfin, la greffe et le traitement qui y sont associés ont rendu impossible toute chance de guérison, car sans système immunitaire, impossible de combattre le cancer et de cannibaliser les cellules cancéreuses pour, à la place, en créer de nouvelles qui soient saines.
Pour répondre à la question posée en début de vidéo : Non, ni l’alimentation de Steve Jobs, ni son entêtement pour se soigner de manière naturelle n’ont causé sa mort, bien au contraire elles l’ont retardé. Son cas était très particulier mais il faut garder à l’esprit que cette qualité de vie qu’il s’acharnait à maintenir a pu lui permettre de ralentir la propagation de la tumeur et de rallonger son espérance de vie. Il a suivi ses convictions jusqu’au bout et rien que pour ça, il mérite le plus grand des respects.
J’espère que cette vidéo t’a plu. Je ferai très prochainement une suite de vidéo sur le jeûne et ses effets car ce thème me passionne au plus haut point.
N’hésite pas à laisser un pouce bleu, à t’abonner à la chaîne et surtout à me faire part en commentaire de ton avis sur le sujet traité dans la vidéo.
A très vite sur Naturop